Sommaire :


I. Présentation et objectifs

II. Le code de conduite

  1. Principes fondamentaux et infractions majeures

  2. Principes sceptiques et infractions mineures

  3. Pratiques recommandées

    III. Guideline d’application du code de conduite

  4. Sanctions

  5. Modalités d’amendement

  6. (Instances ?)

    IV. Signataires

I. Présentation et objectifs


Ces dernières années, la communauté sceptique s’est beaucoup étendue et diversifiée, réunissant des acteur·rices aux profils variés : amateur·trices, passionné·es, vulgarisateur·trices, chercheur·euses, enseignant·es, fact-checkers/journalistes, avec des sensibilités, opinions et orientations politiques diverses etc

Ce code de conduite a pour mission de fédérer les différent·es acteur·rices ayant comme raison d’être commune le développement de la pensée critique et du scepticisme scientifique sous ses nombreuses formes. Il s’inspire de ce qui se fait dans la communauté open-source.

L’objectif de ce code est de définir et s’accorder sur les conditions minimales d’un cadre permettant des échanges et des critiques constructives entre les différent·es acteur·rices du scepticisme. Ceci avec pour objectif de permettre le développement de projets transversaux et d’évènements en commun (comme le REC ou la fête de l’esprit critique) ainsi que la résolution de conflits.

Il a vocation à pouvoir être signé par toutes personnes souhaitant participer de près ou de loin à la communauté sceptique. Les signataires décident d’en appliquer les principes fondamentaux et s'exposent à se voir reprocher leur non-respect selon les modalités définies dans la dernière partie. Ils s’engagent aussi à respecter les sanctions prises.

Ce document prend le parti de mettre en priorité le fait d’avoir des conversations apaisées avec une forme correcte, ce qui n’empêche pas de parler du fond des problèmes, tant que la forme est respectueuse.

Ce code réaffirme l’importance de la pluralité des opinions (politiques) et le respect des croyances dans leurs diversités. Il promeut ainsi la laïcité (au sens de liberté de conscience, liberté de culte et séparation de l’église et de l’état) et non le laïcisme.

Les croyances infondées ne posent pas de problème si elles ne causent pas de tort et n’instrumentalisent pas les sciences tout en se limitant aux questions métaphysiques.

Il promeut les débats constructifs, les argumentaires solides, l’inclusivité et le respect de ses interlocuteurs.

Il promeut le jugement des idées et non des personnes. Par exemple, le fait de relayer un contenu n'implique pas que l'on cautionne le reste des productions de l'auteur."